Affaire Grégory : la grand-tante soupçonnée d’avoir revendiqué le crime
Nouveau rebondissement dans l’affaire Grégory. Près de 40 ans après la mort du petit garçon de 4 ans, retrouvé ligoté dans la Vologne le 16 octobre 1984, Jacqueline Jacob, sa grand-tante, se retrouve de nouveau au cœur de l’enquête.
Dans un arrêt daté du mercredi 18 juin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon a décidé de déléguer à son président l’organisation d’un interrogatoire de première comparution. Cette étape pourrait aboutir à la mise en examen de Jacqueline Jacob pour association de malfaiteurs à visée criminelle.
Une expertise en stylométrie au cœur des soupçons
Les magistrats s’appuient notamment sur des analyses en stylométrie, une méthode d’expertise linguistique, pour soutenir que Jacqueline Jacob pourrait être le corbeau. Ce mystérieux auteur de lettres et d'appels anonymes s’était, à l’époque, vanté de l’enlèvement et du meurtre de Grégory.
Ces éléments renforcent les soupçons déjà existants et justifieraient la reprise de poursuites à son encontre.
Des précédentes mises en examen annulées
Jacqueline Jacob n’en est pas à sa première implication dans ce dossier. En 2017, elle avait déjà été mise en examen pour enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort, des accusations particulièrement lourdes qui visaient également son mari, Marcel Jacob. Cependant, ces mises en examen avaient été annulées un an plus tard pour vice de procédure.
source:leParisien
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