“Une chance sur un million” : Julie et Laura cherchent le donneur qui sauvera leur mère atteinte de leucémie

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“Une chance sur un million” : Julie et Laura cherchent le donneur qui sauvera leur mère atteinte de leucémie

À Bordeaux, deux sœurs se battent contre le temps pour sauver leur mère, Jackie, atteinte d’une leucémie. Leur seul espoir : trouver un donneur de moelle osseuse compatible.

Le combat de Julie (26 ans) et Laura (30 ans) est devenu viral. Leur appel déchirant sur les réseaux a dépassé le million de vues, mobilisant des centaines de personnes, mais aucun donneur compatible n’a encore été trouvé. Leur mère, Jackie, est en rémission après plusieurs traitements lourds, mais la menace d’une rechute est bien réelle si une greffe n’est pas réalisée rapidement.

« Elle a une chance sur un million », souffle Julie. Diagnostiquée d’une myélodysplasie il y a 12 ans, Jackie vivait avec l’épée de Damoclès d’une évolution en leucémie. Cette crainte est devenue réalité en novembre 2024.

Une rémission fragile, un compte à rebours lancé

Après plusieurs chimiothérapies intensives et des mois d'isolement en chambre stérile, un troisième protocole a enfin permis une rémission. Mais le cancer peut revenir à tout moment. Sans greffe, le traitement devra cesser, et alors, le risque de rechute est presque certain.

Les proches ne sont pas compatibles. Aucun donneur ne l’est non plus dans les registres français, européens, ni même mondiaux. Le seul espoir repose sur de nouveaux inscrits.

Un élan de solidarité… mais encore insuffisant

Grâce à leur campagne, plus de 180 personnes se sont inscrites en trois jours au CHU de Bordeaux. Mais seulement 21 sont des hommes, pourtant prioritaires pour les dons, notamment les jeunes entre 18 et 35 ans, quelle que soit leur origine.

Le processus d’inscription est simple et indolore : test salivaire ou prise de sang pour vérifier la compatibilité. En cas de correspondance, le don est réalisé dans 80% des cas via prélèvement sanguin, et dans 20% via anesthésie légère.

« C’est vital. Pas seulement pour notre mère, mais pour tous ceux qui attendent un donneur », concluent les sœurs. Chaque année, 2 000 patients en France dépendent de ce geste.

source:actu.fr

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