Alors que leurs pensions auraient dû augmenter de 2,2 % cette année, des milliers de retraités n’ont pas vu la couleur de cette revalorisation. Une anomalie jugée « rare » par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), mais dénoncée comme systémique par la CGT.
Une hausse attendue… mais absente
Chaque début d’année, les pensions de retraite sont censées être ajustées en fonction de l’inflation. Pourtant, de nombreux retraités ont constaté que le montant versé n’avait pas bougé. Deux situations principales se présentent :
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Certains ne bénéficient pas de l’automatisation du système et doivent réclamer eux-mêmes la revalorisation auprès de la Cnav.
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D’autres voient leur pension stagner pour la première fois, sans explication apparente.
Pour la CGT, ces cas ne sont pas des erreurs isolées. Le syndicat évoque 8 000 dossiers en anomalie rien qu’en Île-de-France fin 2023, certains concernant des pensions non revalorisées depuis plusieurs années.
Une faille informatique pointée du doigt
La CGT attribue cette défaillance à des causes structurelles :
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Un système informatique obsolète ;
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Des manques de personnel pour gérer les dossiers manuellement.
La Cnav, de son côté, rejette cette analyse, assurant qu’il n’existe aucun problème de ressources humaines ni rupture technique majeure. Elle reconnaît toutefois que 0,2 % des retraités sont concernés — soit 1 500 personnes sur plus de 728 000, un chiffre que les syndicats jugent largement sous-estimé.
Comment vérifier et agir ?
Pour éviter une mauvaise surprise, les retraités doivent vérifier chaque année leur versement du 9 février, date à laquelle la hausse annuelle est généralement appliquée. En cas de doute, il est conseillé de contacter rapidement la Cnav pour faire corriger la situation et obtenir un rappel rétroactif.
source:Capital
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