New Jersey : Séquestrée dans une cage pour chien pendant un an, une adolescente met fin à sept ans de calvaire

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New Jersey : Séquestrée dans une cage pour chien pendant un an, une adolescente met fin à sept ans de calvaire

Une adolescente du New Jersey a réussi à s’échapper d’un véritable enfer. Retenue prisonnière pendant sept longues années par sa mère et son beau-père, elle a vécu dans des conditions inhumaines, notamment enfermée dans une cage pour chien pendant un an, a révélé mercredi la procureure du comté de Camden.

Une enfance volée

L’affaire remonte à 2018, lorsque Brenda Spencer, la mère de la victime, décide de retirer sa fille de l’école. Dès lors, l’adolescente est progressivement isolée : d’abord dans une salle de bains cadenassée, puis dans une pièce vide dotée d’un détecteur de mouvement. Ce système permettait au couple d’être alerté en cas de tentative de fuite. La jeune fille n'était temporairement « libérée » que lors de visites familiales, avant d’être à nouveau enfermée.

Mais l’épisode le plus marquant reste cette année entière passée dans une cage pour chien, dont elle ne sortait que rarement, selon les autorités.

Une fuite vers la liberté

La jeune victime est parvenue à s’enfuir le 8 mai dernier, aidée par un voisin à qui elle a confié son histoire. Deux jours plus tard, la police a été alertée. Le couple a été interpellé dès le lendemain.

Brenda Spencer et Branndon Mosley, 41 ans, font désormais face à plusieurs chefs d’inculpation : enlèvement, séquestration, association de malfaiteurs et agression. Mosley est également accusé d’agression sexuelle sur mineure et de mise en danger d’enfant.

Un cauchemar qui rappelle des précédents

L’affaire a ravivé les souvenirs du calvaire de Natascha Kampusch, une Autrichienne enlevée à l’âge de 10 ans en 1998 et séquestrée huit ans dans une cave de 6 m². Elle avait réussi à fuir en 2006.

L’adolescente du New Jersey, aujourd’hui en sécurité, doit désormais reconstruire sa vie. Les autorités saluent son courage, et une enquête approfondie est en cours pour déterminer l’ampleur exacte des sévices subis.

source:le Parisien

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