Duralex renaît de ses cendres : dix mois après leur reprise, les salariés relancent la légende du verre français
Duralex renaît de ses cendres : dix mois après leur reprise, les salariés relancent la légende du verre français
Dix mois après avoir sauvé leur usine, les salariés de Duralex peuvent enfin souffler : la mythique verrerie française redresse la barre. À La Chapelle-Saint-Mesmin, près d’Orléans, la coopérative portée par ses employés commence à voir les fruits de ses efforts.
Une reprise encourageante et des chiffres en hausse
Lors du dernier comité de suivi rassemblant élus locaux, État et banques, le directeur général François Marciano s’est montré confiant : le chiffre d’affaires devrait grimper à 31 millions d’euros cette année, contre moins de 25 en 2023. Et ce n’est qu’un début : l’objectif est fixé à 35 millions d’ici 2027, avec une rentabilité retrouvée d’ici deux ans.
« C’est une trajectoire conforme à nos prévisions. On avance pas à pas, mais nous sommes fiers de ce que nous accomplissons », a-t-il déclaré.
Une stratégie moderne pour séduire les nouvelles générations
Pour regagner des parts de marché, Duralex mise sur une image à la fois patrimoniale et branchée. Réseaux sociaux, influenceurs, boutiques partenaires à Paris et Orléans… La marque joue la carte du vintage pour conquérir un nouveau public.
Un nouveau site Internet sera lancé en juin, tandis qu’une équipe commerciale renforcée — 242 salariés aujourd’hui contre 227 lors de la reprise — continue d’étoffer le réseau clients : grandes surfaces, collectivités, restauration, et à l’international.
Une marque iconique fête ses 80 ans avec style
L’anniversaire des 80 ans de Duralex tombe à point nommé. Pour marquer l’événement, la marque sort un coffret collector de verres colorés frappés d’un poinçon "80", et prépare une gamme de produits dérivés : t-shirts, plaques émaillées, affiches au look rétro…
« L’objectif est clair : faire rayonner la marque à nouveau, sans trahir son ADN », explique Peggy Sadier, directrice marketing recrutée début 2024.
source:leParisien
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