Covid-19 : la thèse de la fuite de laboratoire enfin prise au sérieux, même en France
Cinq ans après le début de la pandémie, un tabou s’effondre. Longtemps reléguée au rang de théorie marginale, l’hypothèse d’une fuite accidentelle de laboratoire comme origine du Covid-19 est aujourd’hui examinée au grand jour. Et pour la première fois, une institution scientifique française de renom s’empare officiellement du sujet.
Le 2 avril, l’Académie nationale de médecine a validé à une écrasante majorité (88 voix sur 90) un rapport inédit :
« De l'origine du Sars-CoV-2 aux risques de zoonoses et de manipulations dangereuses de virus ».
Ce document, présenté publiquement par Christine Rouzioux, virologue de référence dans la lutte contre le sida, et Jean-François Delfraissy, ancien président du Conseil scientifique Covid, marque un tournant majeur dans la manière dont la France aborde cette piste jusque-là controversée.
Un débat mondial qui s'ouvre enfin
Cette prise de position française s’inscrit dans un mouvement international. Aux États-Unis, plusieurs agences de renseignement, dont le FBI et le département de l'Énergie, évoquent la possibilité sérieuse d’un accident en laboratoire à Wuhan. En Allemagne, des voix scientifiques de plus en plus nombreuses réclament une enquête transparente sur les manipulations génétiques menées avant la pandémie.
Un sujet longtemps étouffé
Pendant des années, évoquer une origine autre que naturelle pour le virus revenait à franchir une ligne rouge. Accusations de complotisme, pressions politiques, silences diplomatiques… Le débat a été verrouillé.
Mais aujourd’hui, le climat change. La communauté scientifique, appuyée par des services de renseignement, estime qu’aucune hypothèse ne peut être écartée sans une enquête rigoureuse et indépendante. Et la France, jusqu’ici prudente, commence elle aussi à briser le silence.
source:lePoint
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