"Parti en retraite spirituelle"… Elle cachait le corps de son mari dans le garage depuis 6 ans

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"Parti en retraite spirituelle"… Elle cachait le corps de son mari dans le garage depuis 6 ans

Pendant six longues années, elle a gardé le silence. Une femme de 59 ans, résidant à Ribérac, en Dordogne, vient d’avouer avoir tué son mari de 86 ans… avant de cacher son corps sous une dalle de béton dans leur garage. L’affaire, digne d’un polar, a bouleversé ce village de moins de 4.000 habitants.

Jusqu’ici, elle affirmait à ses proches que son époux était parti « en retraite spirituelle » dans un monastère. Mais le 31 mars, lors d’une perquisition à son domicile, elle est passée aux aveux : c’est elle qui l’a tué, à coups de marteau.

"Elle a indiqué être à l'origine de sa mort", a confirmé le procureur de la République de Périgueux, Jacques-Édouard Andrault, dans un communiqué.

Une dispute fatale

D’après ses déclarations, les faits remontent à près de six ans. Ce jour-là, son mari aurait exigé une relation sexuelle en tenant un couteau. Elle aurait refusé, puis saisi un marteau pour lui asséner plusieurs coups à la tête. Elle a ensuite enseveli son corps dans une fosse creusée dans le garage.

Une autopsie a révélé des lésions compatibles avec un choc par objet contondant. Un marteau correspondant potentiellement à l’arme du crime a été retrouvé sur place.

Un soupçon venu… des voitures

Ce n’est qu’à la fin mars que le mystère a commencé à se fissurer, lorsqu’elle a tenté de vendre les voitures de collection de son mari. Un geste qui a intrigué le maire de Ribérac, Nicolas Platon.

"Il tenait à ses véhicules plus qu'à tout. Quand j'ai appris qu'elle les mettait en vente, j'ai eu un doute. J'ai fait un signalement à la gendarmerie", a-t-il expliqué à BFMTV.

Le 27 mars, il alerte les autorités. La perquisition a lieu quelques jours plus tard. L’issue, glaçante : le corps est retrouvé, dissimulé depuis des années.

Des voisins perplexes mais silencieux

Pendant tout ce temps, aucun signalement n'avait été fait. "Elle disait qu’il était dans un monastère. On trouvait son absence longue, on se posait des questions, mais pas plus", confie Gérard, un voisin du couple.

Ni la victime ni l’épouse aujourd’hui mise en examen pour meurtre par conjoint n’avaient d’antécédents judiciaires. Elle a été placée en détention provisoire.

source:BFMTV

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