"À Bordeaux, 3 000 € par mois mais sans toit" : Céline, pénalisée à cause de son métier d'artiste

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"À Bordeaux, 3 000 € par mois mais sans toit" : Céline, pénalisée à cause de son métier d'artiste

Des revenus confortables, mais des refus systématiques

Céline Ripoll, 48 ans, est au bord du découragement. Cette artiste et mère de famille, pourtant forte d'un revenu supérieur à 3 000 € mensuels, essuie refus sur refus dans sa quête d'une location à Bordeaux. La cause ? Son statut d'intermittente du spectacle, souvent mal compris ou jugé trop précaire par les propriétaires et agences immobilières.

L'urgence de reloger sa famille

La situation est d'autant plus critique que Céline doit rendre les clés de son logement actuel en juin 2025. « Il me reste à peine deux mois pour trouver un toit et mettre mes deux filles en sécurité », confie-t-elle, inquiète. Séparée, revenue s’installer en Gironde après avoir fui des violences conjugales, elle espérait pouvoir tourner la page dans un nouvel environnement stable.

Un statut mal perçu malgré la stabilité financière

Pourtant, Céline présente toutes les garanties classiques : des revenus réguliers, supérieurs aux exigences habituelles des bailleurs, et une situation professionnelle solide dans le monde du spectacle. Mais dans un marché locatif tendu comme celui de Bordeaux, son statut spécifique suffit à la marginaliser. « Les gens ne comprennent pas ce que signifie être intermittente : cela ne veut pas dire être sans ressources, loin de là ! », s'indigne-t-elle.

source:actu;fr

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