Alors que les incendies dévastateurs continuent de ravager Los Angeles, obligeant des milliers d’habitants à évacuer précipitamment, une vétérinaire locale, Annie Harvilicz, s’est imposée comme une héroïne pour les animaux laissés derrière. Face à l’urgence, elle a ouvert les portes de ses cliniques pour recueillir chiens, chats, chevaux et autres compagnons qui ne pouvaient pas suivre leurs propriétaires.
Quand l’évacuation précipitée laisse les animaux sans refuge
Les ordres d’évacuation donnés à Los Angeles contraignent les habitants à fuir rapidement, emportant le strict nécessaire. Malheureusement, de nombreux propriétaires n’ont pas les moyens de prendre en charge tous leurs animaux. Les hôtels n’acceptent pas toujours les animaux de compagnie, et les espèces plus imposantes, comme les chevaux ou les lamas, sont souvent impossibles à transporter en urgence.
Alertée par son frère, qui ne pouvait garder son chat et son lapin à l’hôtel avec son chien, Annie Harvilicz a pris la décision d’agir. Dirigeant deux cliniques vétérinaires à Marina del Rey et Harbor City, elle a décidé d’utiliser un ancien bâtiment de sa clinique récemment déménagée pour héberger des animaux évacués.
« Je savais que mon frère ne serait pas le seul dans cette situation », confie-t-elle. Elle a rapidement lancé un appel sur Facebook : « Si vous connaissez quelqu’un qui doit évacuer et n’a nulle part où mettre ses animaux, envoyez-moi un message. »
Un élan de solidarité qui redonne espoir
Les réponses ne se sont pas fait attendre. Non seulement les demandes d’aide ont afflué, mais des dizaines de volontaires se sont mobilisés pour épauler Annie dans sa mission. « Pour chaque personne ayant besoin d’aide, 50 autres se proposaient pour soutenir », explique-t-elle, émue aux larmes par cet élan de solidarité.
Pour l’instant, elle héberge une douzaine de chiens et une quinzaine de chats dans ses locaux, avec l’aide de bénévoles. La clinique de Harbor City, quant à elle, est prête à accueillir des animaux de plus grande taille, comme des chevaux. Cependant, transporter ces animaux reste un défi de taille.
Des animaux en danger et des regrets poignants
Malheureusement, l’urgence et le chaos rendent certaines situations tragiques. Annie raconte avoir été contactée par la propriétaire de neuf ânes. Faute de temps pour organiser leur transport, les animaux ont été abandonnés en liberté. « Quand je l’ai rappelée, elle m’a dit qu’elle avait dû partir et les laisser derrière. Leurs chances de survie sont minces », confie-t-elle avec regret.
Déterminée à éviter de telles tragédies à l’avenir, Annie Harvilicz continue de se battre pour offrir un refuge sûr à tous les animaux dans le besoin. « C’est une course contre la montre, mais chaque vie sauvée en vaut la peine », conclut-elle.
Un modèle d’espoir dans le chaos
L’histoire d’Annie Harvilicz illustre non seulement les drames humains et animaux provoqués par ces incendies, mais aussi la puissance de la solidarité. Dans un contexte où les flammes détruisent tout sur leur passage, des gestes de compassion comme le sien sont autant de lueurs d’espoir.
source:le Parisien
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