Un jeune père et pompier apprécié disparaît tragiquement
Le centre de secours d’Argenteuil est en deuil après la disparition de Clément Bally, un pompier professionnel de 33 ans. Mardi 7 décembre, alors qu’il circulait à scooter sur la D316 entre Luzarches et Épinay-Champlâtreux, Clément a tragiquement perdu la vie en percutant un arbre tombé sur la route, probablement à cause des vents violents ayant balayé la région.
Clément Bally, pacsé et papa d’une petite fille née le 25 décembre 2024, laisse derrière lui une famille brisée et des collègues profondément touchés par sa disparition.
Une cagnotte qui dépasse les espérances
Pour venir en aide à la famille de Clément, ses collègues pompiers d’Argenteuil et de La Chapelle-en-Serval (Oise), où il était également pompier volontaire, ont lancé une cagnotte en ligne. « Les mots ne suffisent pas à exprimer notre tristesse », partagent les organisateurs.
En moins de 24 heures, plus de 1 500 personnes ont participé à cet élan de solidarité, permettant de collecter près de 45 000 euros. Cette mobilisation témoigne de l’impact qu’avait Clément sur son entourage et de l’émotion suscitée par cette tragédie.
Un flot d’hommages sur les réseaux sociaux
L’annonce du décès de Clément Bally a généré une vague de messages de soutien et de compassion sur les réseaux sociaux. Ses collègues d’Argenteuil se souviennent avec émotion de « l’ami, le copain ou encore le frère que chacun d’entre nous aimons avoir à nos côtés ».
Ils décrivent un homme au sourire contagieux, capable de transmettre sa bonne humeur même lorsqu’il râlait. « Sa grande gamelle, ses blagues et ses rires résonneront encore longtemps dans la remise et le foyer du centre de secours principal », confient-ils avec une affection palpable.
Un héros parti trop tôt
Clément Bally était plus qu’un pompier : il était un pilier pour sa famille, ses amis et ses collègues. Sa disparition brutale laisse un vide immense, mais l’élan de solidarité autour de sa famille rappelle l’amour et le respect qu’il inspirait à tous ceux qui le côtoyaient.
source:le Parisien
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