États-Unis : Joe Biden accorde une grâce présidentielle à son fils Hunter pour fraude fiscale et détention illégale d’arme
États-Unis : Joe Biden accorde une grâce présidentielle à son fils Hunter pour fraude fiscale et détention illégale d’arme
Quelques semaines avant Noël, Joe Biden a fait un geste inattendu en graciant son fils Hunter Biden, poursuivi pour fraude fiscale et détention illégale d’arme à feu. L’annonce, faite ce dimanche, marque un revirement notable pour le président, qui avait maintes fois assuré qu’il n’accorderait pas de traitement de faveur à son fils dans ces affaires.
Une décision controversée
Dans un communiqué officiel, Joe Biden a justifié sa décision en dénonçant ce qu’il a qualifié d’« erreur judiciaire » :
« Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci : Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il est mon fils – et cela ne va pas. »
Les accusations : fraude fiscale et arme illégale
Hunter Biden était accusé d’avoir omis de payer plus d’un million de dollars en impôts sur des revenus substantiels perçus entre 2017 et 2019. À cela s’ajoutait une accusation de détention illégale d’arme à feu, liée à des documents falsifiés lors de l’achat d’une arme, à une période où il admettait lui-même lutter contre une addiction à la drogue.
Ces affaires avaient fait l’objet d’une attention particulière de la part de ses détracteurs, en particulier au sein du camp républicain, qui y voyaient une occasion de cibler directement l’administration Biden.
Un revirement après des engagements publics
La décision de Joe Biden de gracier son fils intervient alors qu’il avait à plusieurs reprises déclaré qu’il ne recourrait pas à son pouvoir présidentiel pour protéger un membre de sa famille. Cette démarche pourrait susciter un débat politique intense dans les dernières semaines de son mandat, d’autant plus qu’il reste en poste jusqu’au 20 janvier.
Les partisans du président y voient une tentative de réparer une situation jugée injuste, tandis que ses opposants dénoncent un abus de pouvoir et un possible conflit d’intérêts.
Un contexte tendu à l’approche de la transition présidentielle
Alors que la transition vers la nouvelle administration approche, cette décision pourrait alimenter davantage les tensions entre démocrates et républicains. Elle pose également des questions éthiques et politiques autour de l’usage du pouvoir de grâce présidentielle.
L’annonce intervient dans une période de forte polarisation politique, avec des critiques qui pourraient peser sur l’héritage de Joe Biden et sur la perception publique de son impartialité dans des affaires impliquant ses proches.
source:20Minutes
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