GiFi en difficulté : les enseignes de déstockage menacées par la concurrence
GiFi cherche un repreneur
Après 45 ans à la tête de GiFi, Philippe Ginestet souhaite céder son enseigne de déstockage, en proie à des difficultés financières depuis plusieurs mois. La banque Lazard, mandatée pour trouver un repreneur dans le cadre d’une procédure de conciliation, aurait déjà reçu six offres. Parmi elles figureraient celles de Carrefour et de Moez-Alexandre Zouari. Un autre scénario, impliquant un investisseur, reste envisageable, laissant espérer aux fidèles de GiFi une possible survie de l’enseigne.
Une concurrence féroce dans le secteur du discount
Les enseignes historiques de déstockage comme GiFi peinent à rivaliser avec des géants comme Action, qui domine le marché du discount en France. La montée en puissance d’autres acteurs tels que Maxi, Stokomani (rachetés par la famille Zouari), ou encore des chaînes émergentes comme Normal et Wibra, rend la compétition plus intense.
L’impact des plateformes chinoises
La situation est compliquée par l’essor de plateformes de e-commerce comme Amazon, mais surtout des acteurs chinois tels que Temu et Shein. Ces derniers, en plus de leur domination en ligne, expérimentent l’ouverture de boutiques éphémères pour capter une clientèle locale. Dans ce contexte, des enseignes historiques comme La Foir’Fouille, qui fête ses 50 ans, doivent innover pour rester compétitives.
Des ajustements stratégiques pour survivre
Face à la concurrence, La Foir’Fouille tente de s’adapter en quittant les zones périphériques pour s’implanter en centre-ville, comme à Suresnes (Hauts-de-Seine). L’objectif : attirer les consommateurs urbains et rivaliser avec des enseignes modernes comme Action ou Normal.
Un secteur en mutation
L’histoire a montré que certaines enseignes n’avaient pas su s’adapter aux changements du marché, comme Prisunic, Mammouth ou ED. Pourtant, la demande pour des produits à prix réduits reste forte, portée par les contraintes du pouvoir d’achat des Français. Trouver une formule gagnante est essentiel, mais demeure un défi, comme en témoigne l’échec de l’enseigne Toujust l’année dernière.
source:Capital
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