«Elle crachait du sang» : Virée des urgences pour «libérer de la place», Anissa succombe chez elle 4h30 plus tard

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Anissa, âgée de 24 ans, est décédée le 29 décembre dernier après avoir ressenti une douleur à la poitrine. Elle a été transportée au Centre Hospitalier de Saint-Denis ce soir-là, mais les médecins ont choisi de la renvoyer chez elle. Malheureusement, la jeune femme a perdu la vie quelques heures plus tard. Les circonstances de son décès ont poussé la famille à porter plainte.

Malgré son état critique, Anissa a été renvoyée chez elle avec un diagnostic de surinfection bronchique établi par les médecins et une ordonnance en main.

Malgré les supplications de Maïmouna, sa sœur, le personnel médical n'a pas cédé et a même appelé la sécurité pour «libérer de la place». Anissa est décédée 4h30 plus tard, sans avoir reçu de soins médicaux.

Un diagnostic erroné

«Elle crachait de plus en plus de sang. Elle souffrait vraiment. Je l'ai laissée chez sa mère, je suis partie, et quand je suis revenue, elle était partie. Anissa est décédée 4h30 après avoir quitté l'hôpital», a témoigné émotionnellement sa petite sœur Maïmouna sur RMC.

Cependant, le rapport d'autopsie a révélé qu'Anissa souffrait en réalité d'une cardiomyopathie, «une maladie génétique affectant le muscle cardiaque, qui aurait pu être identifiée grâce à des examens complémentaires», selon les même sources.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de son décès. La direction de l'hôpital n'a pas souhaité commenter l'enquête en cours, mais a exprimé son soutien aux proches de la victime.

Chaque année en France, sur les 22 millions de visites aux urgences, environ 50 000 décès sont attribués à des erreurs médicales.

Avec RMC

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