Trois des quatorze singes volés dans un zoo du Var retrouvés à Marseille

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Il y a une semaine, quatorze singes écureuils, également appelés "Saïmiri", ont été dérobés au jardin zoologique tropical de La-Londe-les-Maures, en pleine nuit. Cette semaine, entre le mardi 30 janvier et le jeudi 1er février, trois de ces primates ont été retrouvés dans les quartiers sud de Marseille, selon les informations de France 3 Provence-Alpes, confirmant une nouvelle rapportée par La Provence.

Les recherches ont été menées par des enquêteurs bénévoles de la SPA de Marseille, en collaboration avec la gendarmerie du Var, dans le but de localiser les singes disparus.

Un singe retenu prisonnier dans une cave

Lors d'une intervention, un jeune homme a été localisé dans le 9ème arrondissement de Marseille, à la cité de la Sauvagère, en possession d'un des singes. Les forces de l'ordre ont dû enfoncer une porte de cave pour libérer le petit primate qui était retenu captif.

Jeudi, deux autres singes ont été secourus, cette fois-ci dans le 12e arrondissement de Marseille. Un homme a restitué la cage contenant deux primates à une personne qui s'occupait de nourrir des chats. La SPA, assistée de la police, a pris en charge les primates, permettant leur retour dans leur enclos d'origine dans le Var.

Les soigneurs ont pris en charge les petits singes, bien que l'état de santé exact de ces derniers demeure inconnu pour le moment. Le parquet de Toulon a indiqué qu'une personne de 20 ans a été interpellée et placée en garde à vue pendant 48 heures.

Le procureur de la République a informé que cette personne serait présentée devant le juge d'instruction ce vendredi après-midi, avec l'ouverture d'une information judiciaire. Le parquet a requis sa mise en examen pour plusieurs chefs d'infraction, notamment vol en bande organisée, détention et transport d'espèces protégées, ainsi que l'association de malfaiteurs en vue du délit de transport et détention d'espèces protégées. 

La détention provisoire a également été demandée pour éviter toute déperdition de preuves et concertation frauduleuse. La décision de la mise en examen et de la détention provisoire reviendra au juge d'instruction et au juge d'application des peines. Les sanctions encourues pour la détention et le transport d'une espèce protégée, selon le Code de l'environnement, s'élèvent à sept ans de prison.

Avec Agences

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