Après la faillite d’une librairie, 60 tonnes de livres finissent jetés à la poubelle : "Complètement honteux"

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Des tonnes de papiers sont parties à la poubelle après la faillite d'une librairie maralpine située à Saint-Laurent-du-Var. L'établissement a fait faillite, le propriétaire du local n'a pas eu d'autre choix que de jeter des milliers d'ouvrages à la poubelle pour libérer les lieux.

 Il était pressé de libérer les lieux, et a préféré tout jeter à la poubelle. Environ 60 tonnes de livres ont fini dans des bennes à ordures à Saint-Laurent-du-Var, près de Nice, conséquence de la faillite de La grande librairie de Sydney Laurent. Ouverte en 2022 en étant présentée comme la plus grande de France à être uniquement dédiée au livre, cette boutique a fait faillite en 2023, et le propriétaire était sommé de rendre le local, ont rapporté nos confrères de l’antenne locale de France 3.

Ainsi, depuis le 21 février, une quantité innombrable de livres est déversée chaque jour dans des bennes, afin d’évacuer au plus vite tous les ouvrages qui étaient stockés dans ce lieu d’environ 1 300 mètres carrés. Ce qui agace et déçoit de nombreux habitants et passants, témoignant là encore auprès de France 3.

Le propriétaire a été contraint de prendre une décision radicale afin de relouer les locaux à une autre entreprise, l’ancien gérant de la librairie n’ayant pas pris la peine de vider l’espace. Au total, des milliers de livres – 60 tonnes précisément – sont partis à la benne. Les images, impressionnantes, ont également choqué les riverains et les internautes.

« C’est complètement honteux »

Plusieurs habitants sont venus devant l’ancienne librairie pour se servir et surtout tenter de sauver le plus d’ouvrages possible. « C’est scandaleux, c’est à pleurer », dénonce une riveraine auprès de France 3. « C’est complètement honteux de jeter ces livres au lieu de les utiliser pour des œuvres caritatives ou les donner à la bibliothèque », estime une autre.

Au sein de l’espace de 1 300 m², la librairie proposait 43 000 références littéraires avant son placement en liquidation judiciaire. Déclaré en faillite, l’établissement n’a pas trouvé de repreneur et le gérant a juste cessé son activité sans se préoccuper des œuvres encore sur place. Selon France 3, ce sont plus de 8 000 auteurs qui ont ainsi fini dans les bennes.

Source: France 3

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