Des allégations de licenciement abusif ont émergé à la mi-mars 2022, lorsqu'une employée du supermarché Lidl à Jambes, en Belgique, a été renvoyée pour avoir mangé un biscuit périmé, malgré ses 19 ans d'ancienneté, indique Capital relayant des informations de La Libre et 7sur7.
La direction du magasin a qualifié cet acte de faute grave, même si l'employée, munie d'un certificat médical, a tenté d'expliquer son geste en mentionnant un malaise survenu dans les réserves. Malgré ses explications, l'entreprise a maintenu sa décision de la licencier.
Thomas Lesire, secrétaire permanent Setca Commerce, a réagi en soulignant que la procédure appliquée par la direction, qui considère la consommation d'un produit périmé comme un vol sanctionné par une faute grave, n'était pas appropriée dans ce cas particulier. Il a qualifié la sanction de "inacceptable", arguant que l'employée avait fait un malaise et avait besoin de consommer rapidement un aliment sucré.
Considérant le licenciement comme abusif, le syndicat a appelé au blocage du magasin le 4 avril dans l'espoir d'obtenir justice pour la travailleuse, en demandant sa réintégration. Cette action a conduit à un accord entre la direction du magasin et la salariée, bien que les détails de cet accord restent confidentiels.
Julien Wathieu, porte-parole de Lidl en Belgique, a déclaré que les discussions ont abouti à un accord satisfaisant pour toutes les parties, bien que la nature précise de l'accord ne soit pas divulguée. Il semble toutefois que la qualification de faute grave ait été levée. Le Setca attend désormais la réintégration de la travailleuse.
Avec Agences
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