Airbags Takata : le ministre des Transports exige l’immobilisation immédiate des Citroën C3 et DS3 concernées par un rappel

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Airbags Takata : le ministre des Transports exige l’immobilisation immédiate des Citroën C3 et DS3 concernées par un rappel

Face au danger représenté par certains airbags défectueux, le gouvernement durcit le ton. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a ordonné mardi l’immobilisation immédiate de tous les véhicules Citroën C3 et DS3 faisant l’objet d’un rappel lié aux airbags Takata, après un deuxième décès confirmé en métropole.

Une mesure radicale après un second drame

Jusqu’à présent, les propriétaires concernés étaient simplement invités à faire remplacer leur airbag, sans obligation de cesser d’utiliser leur véhicule. Cette approche évolue désormais. « J’ai convoqué les dirigeants de Citroën et exigé une mesure de “stop drive” pour toutes les C3 et DS3 visées par un rappel », a déclaré le ministre.

Ce durcissement intervient après un accident mortel survenu le 11 juin à Reims, impliquant une Citroën C3 de 2014. Il s'agit de la deuxième victime recensée en métropole à la suite de l’explosion d’un airbag défectueux de marque Takata, déjà responsable de plusieurs décès Outre-mer.

Une procédure de rappel déjà en cours, mais disparate

Citroën avait déjà entamé en février 2025 une campagne de rappel pour certains modèles C3 fabriqués entre 2008 et 2013 dans le nord de la France. Les propriétaires concernés avaient été explicitement invités à ne plus utiliser leur véhicule jusqu’au remplacement de l’airbag, dans le cadre d’une procédure dite « stop drive ».

En revanche, pour les modèles construits à partir de 2014, un rappel plus classique a été lancé en mai 2025, par simple courrier, sans interdiction de circuler.

Un scandale mondial aux conséquences durables

Le scandale des airbags Takata secoue l’industrie automobile mondiale depuis 2014. En cause : un gaz propulseur contenu dans les airbags, qui se dégrade avec le temps, particulièrement dans les environnements chauds et humides. Cette dégradation peut entraîner une explosion incontrôlée de l’airbag, projetant des fragments de métal dans l’habitacle, avec des conséquences parfois mortelles pour les occupants des sièges avant.

Des millions de véhicules à travers le monde ont été rappelés ces dix dernières années. En France, cette décision d’immobilisation des Citroën C3 et DS3 marque un tournant, alors que la sécurité des conducteurs est à nouveau mise à rude épreuve.

source:leParisien
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