Frayeur nocturne dans les Alpes. Dans la nuit de lundi à mardi, à 3h40, un séisme de magnitude 4,1 a secoué la Savoie et l’Isère, réveillant des milliers d’habitants dans un sursaut de panique. L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à Sainte-Marie-d’Alloix, à une vingtaine de kilomètres au sud de Chambéry.
« J’ai eu très peur. Ça a fait un bruit comme une bombe sous terre et ça a bien bougé. Je n’ai pas pu me rendormir… », confie Béatrice, habitante du Cheylas (Isère). Elle n’est pas la seule : plus de 400 témoignages ont afflué auprès du Bureau Central Sismologique Français (BCSF), certains évoquant un vacarme sourd, d’autres de légers déplacements d’objets.
Malgré l’intensité ressentie, aucun dégât ni blessé n’est à déplorer.
Un des séismes les plus puissants en France en un an
Bien que classé comme modéré, ce séisme est l’un des plus forts enregistrés en métropole ces 12 derniers mois — après celui de Cannes (4,4) en septembre dernier et celui de Saint-Paul-sur-Ubaye (4,2) en décembre.
La particularité de ce tremblement de terre ? Sa faible profondeur (5 km), ce qui, selon les experts, accentue fortement la perception des secousses à la surface, contrairement à un séisme plus profond de magnitude équivalente.
Des secousses fréquentes, mais rarement perçues
Les secousses sismiques sont relativement courantes en France, notamment dans les zones alpines, mais elles dépassent rarement la magnitude 3. Dans ces cas, elles passent généralement inaperçues.
Cette fois, la terre a bien tremblé, rappelant à chacun que les Alpes sont aussi une zone sismique active, même si les risques majeurs restent faibles.
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