« Tu voles, tu paies » : Gabriel Attal réplique sèchement à Marine Le Pen après sa condamnation
Condamnée pour détournement de fonds publics, Marine Le Pen dénonce une « décision politique ». Le Premier ministre Gabriel Attal lui a répondu sans détour ce dimanche lors d’un meeting : « Tu voles, tu paies. »
Une passe d’armes politique sous tension
Après avoir écopé de quatre ans de prison, dont deux sous bracelet électronique, ainsi que 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, la cheffe du Rassemblement national a dénoncé une manipulation politique. « Ce n’est pas une décision de justice, c’est une décision politique », a-t-elle martelé devant ses militants réunis près des Invalides à Paris. Elle affirme être la cible d’une « chasse aux sorcières », soutenue dans ses propos par Donald Trump, Vladimir Poutine, et Viktor Orban.
Attal contre-attaque : « La République n’est pas à vendre »
Lors d’un meeting, Gabriel Attal a balayé les arguments de Marine Le Pen, dénonçant au passage une « ingérence étrangère sans précédent ». Il a accusé la candidate d’extrême droite de vouloir se placer au-dessus des lois, déclarant :
« Quand on détourne de l’argent public, ce n’est pas de la politique, c’est du vol. Tu voles, tu paies. »
Bardella parle de « scandale »
Présent aux côtés de Le Pen, Jordan Bardella a lui aussi vivement critiqué le jugement, qualifiant la décision de « scandaleuse ». Il a tout de même salué la mobilisation de 10 000 soutiens — un chiffre contesté, la place Vauban n’étant visiblement pas comble.
2027 en sursis
La condamnation de Marine Le Pen compromet sérieusement sa candidature à l’élection présidentielle de 2027, sauf en cas d’appel réussi. Elle clame qu’elle ne lâchera rien, se comparant à Martin Luther King pour défendre sa place dans le jeu démocratique.
source:le Parisien
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