Décès de Genadij Krajevskij, boxeur lituanien au parcours singulier, s’éteint à 37 ans

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Décès de Genadij Krajevskij, boxeur lituanien au parcours singulier, s’éteint à 37 ans

Le boxeur lituanien Genadij Krajevskij, connu pour son parcours atypique et sa série impressionnante de défaites, est décédé à l’âge de 37 ans dans la nuit du 8 au 9 décembre. Les causes de sa mort restent, pour l’heure, inconnues.

Un palmarès hors du commun

Surnommé le « Baltic Bomber » (le Bombardier des Baltiques), Krajevskij a marqué le monde de la boxe par ses 76 combats professionnels, dont 75 se sont soldés par des défaites, la plupart par KO. Malgré ce palmarès, il était admiré pour son courage et son endurance sur les rings, en particulier en Angleterre, où il a disputé l’essentiel de sa carrière dans des salles modestes mais pleines de passion.

Après une série de 67 défaites consécutives, il avait enfin goûté à la victoire en février dernier, en battant Ryan Broten à Oldham, près de Manchester, sur décision des juges. Mais cette rare éclaircie n’avait pas freiné son acharnement. En effet, il était remonté sur le ring à huit reprises après cette victoire, perdant à nouveau, dont son dernier combat en août 2024 contre Levi Vaughan à Birmingham.

Un parcours qui fascine

Bien qu’il n’ait jamais brillé par ses résultats, Genadij Krajevskij s’était taillé une base de fans fidèles, touchés par son abnégation et son humilité. Installé à Liverpool, il était devenu une figure attachante du circuit anglais, où il incarnait le courage et l'esprit du sport.

Parmi les combats mémorables de sa carrière, on note son affrontement contre Tommy Fury, le frère cadet du champion Tyson Fury, en 2020. Ce combat, perdu comme tant d’autres, a néanmoins marqué les esprits et renforcé son statut de « perdant magnifique ».

Son décès laisse un vide dans le monde de la boxe anglaise, où il était respecté autant pour son caractère que pour sa persévérance. Un fan a résumé l’émotion générale en écrivant : « C’était un vrai guerrier, et un homme adorable. »

source:le Parisien

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