Selon Fabrice Belargent, le procureur de la République, les trois mineurs interpellés sont entendus pour "tentative de meurtre sur un mineur de moins de 15 ans". La victime, qui demeure hospitalisée, est sortie du coma et sera interrogée ce jeudi, indique le parquet.
Les événements se sont produits le mardi 2 avril vers 16h, près du collège Arthur Rimbaud. Une violente altercation entre deux collégiennes a éclaté suite à la diffusion d'une photo sur les réseaux sociaux. Par la suite, deux autres jeunes, étrangers au collège, ont violemment agressé l'adolescente, la rouant de coups de pied et de poing jusqu'à la faire chuter lourdement au sol, laissant son crâne ensanglanté. La victime a été secourue par sa mère, alertée par le professeur principal de sa fille avant même l'incident.
La mère, ayant anticipé la tension, est venue chercher sa fille, Samara, qui a alors fait des convulsions et est tombée dans le coma. Heureusement, ses jours ne sont plus en danger. Une des mineures impliquées, âgée de 14 ans et scolarisée dans le même établissement, a admis avoir participé aux violences, selon les autorités. L'un des deux autres mineurs, âgés de 14 et 15 ans, avait déjà eu affaire à la justice.
La mère de la collégienne agressée a déclaré à BFMTV que l'une de ses camarades la harcelait depuis un an et demi, voire deux ans. Elle mentionne que cette personne avait été exclue de l'établissement pendant deux jours en juin 2023, notamment pour avoir publié une photo de sa fille sur les réseaux sociaux incitant à la violence à son encontre. Cependant, le parquet souligne que la justice n'avait pas été informée de signalements de harcèlement à l'encontre de la victime.
— Préfet de l'Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) April 3, 2024
Une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement et une équipe mobile académique de sécurité a été dépêchée sur les lieux. La rectrice, Sophie Méjean, accompagnée du préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch, s'est rendue au collège pour rencontrer l'équipe enseignante et les familles.
La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, a exprimé son émotion face à cet acte insupportable, affirmant que toute la lumière devait être faite sur cette affaire.
Avec France bleu
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