Le suspect a été identifié grâce au système de vidéosurveillance de l'hôpital. Il est actuellement interrogé par les enquêteurs, selon les déclarations de la procureure de la République des Sables-d'Olonne faites ce mardi 9 avril. L'homme, placé en garde à vue, aurait contesté la rapidité de la prise en charge de ses proches lors de leur visite à l'hôpital le samedi 6 avril au soir.
Le brancardier agressé a subi plusieurs coups et s'est vu délivrer un certificat d'interruption temporaire de travail (ITT) de plus de huit jours. Bien qu'il soit toujours en soins intensifs, son état de santé montre des signes d'amélioration. Il a pu être entendu par les enquêteurs le dimanche matin. L'enquête pour violences contre le personnel médical est en cours, et l'hôpital a déposé plainte.
Une attente jugée « trop longue »
Samedi matin, des proches d’une personne prise en charge aux urgences jugeaient leur attente trop longue et se sont « agités ». L’un d’eux a frappé un brancardier sur le parking, le blessant gravement, avant de prendre la fuite. « Ils se sont agités et ils ont voulu tout casser à l’entrée des urgences. Dans leur énervement, un collègue qui passait pour prendre sa pause sur le parking a été sauvagement agressé », avait décrit Sylvain Batard, délégué syndical CFDT de l’établissement et témoin de la scène. Selon lui, « l’agression s’est passée dans le quart d’heure suivant leur arrivée ».
Des mesures de sécurité en urgence
Lundi, des mesures de sécurité avaient été prises par la direction, qui avait imposé la présence permanente d’un agent de sécurité à l’entrée des urgences de cette petite ville de Vendée.
Avec AFP
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