Un bébé d'un ans en détresse respiratoire refusé des urgences

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Le père est encore sous le choc. Dimanche 10 mars, une petite fille âgée d’un an a été refusée à l’entrée des urgences pédiatriques de l’hôpital de Saintes, en Charente-Maritime, faute de place, alors qu’elle se trouvait en détresse respiratoire. Il s’est confié à BFMTV et France 3 Nouvelle-Aquitaine.

Une petite fille d'un an a été refusée à l'entrée des urgences pédiatriques d'un hôpital en Charente-Maritime le dimanche 10 mars, faute de place. Son père, indigné, s'est confié à BFMTV et ne cache pas sa frustration.

Les urgences débordées

Au début du mois de mars, Julien Daviaud se réveille en découvrant que sa fille est en détresse respiratoire. Il consulte rapidement son médecin qui recommande une hospitalisation en urgence pour une bronchiolite.

Le père de famille se dirige alors vers l'hôpital de Saintes, mais se heurte à l'affluence des urgences. Malgré la recommandation du médecin, sa fille ne peut être admise faute de place. Il tente alors sa chance à l'hôpital de Rochefort, à environ 50 km, mais ne parvient pas à obtenir d'informations sur la disponibilité du service pédiatrique.

"La détresse respiratoire de ma fille s'aggrave de minute en minute", déplore le père.

Prise en charge sur le parking de l'hôpital

Face à l'urgence, Julien Daviaud appelle le Samu qui organise une intervention du Smur (Service Mobile d'Urgence et de Réanimation) directement sur le parking de l'hôpital, faute de mieux.

Selon le père, il faudra attendre 4 longues heures avant que sa fille ne soit finalement transférée aux urgences pédiatriques de Rochefort.

"Nous ressentons de la colère et de l'incompréhension. Comment peut-on, en France en 2024, fermer les portes des urgences vitales faute de place ?", s'interroge-t-il.

Prochainement reçus par l'hôpital

La famille de la petite patiente doit être reçue dans les prochains jours par l'hôpital de Saintes.

Julien Daviaud espère qu'ils pourront trouver des solutions pour adapter ou modifier ce système afin d'éviter de futurs drames.

Sollicitée par BFMTV, la direction de l'hôpital de Saintes n'a pas souhaité répondre à nos questions.

Avec Agences

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