Il retire 90.000 euros sans débourser un centime, la banque porte plainte

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Un homme de 24 ans était devant les tribunaux ce lundi en Belgique pour avoir profité d'un bug technique d'un distributeur automatique, rapporte le média belge 7sur7. Il aurait réalisé 46 retraits totalisant près de 90 000 euros, sans aucun débit de son compte. La banque a intenté une action en justice pour récupérer la somme, et le jeune homme risque une peine de 18 mois de prison.

Le Gantois a expliqué qu'il avait effectué ces retraits à la demande d'un ami pour financer un mariage. « Je ne savais pas à ce moment-là que le retrait d’argent n’était pas enregistré, car je ne consulte pas souvent mon compte », a-t-il déclaré.

Après plusieurs jours sans que l'argent ne soit débité, l'homme a décidé d'augmenter les plafonds de retrait et de multiplier les opérations, utilisant sa propre carte et celle de sa compagne, sans informer la banque. Il a donné une partie de l'argent pour le mariage et gardé le reste pour des voyages à l'étranger, pensant peut-être qu'il n'aurait pas à rembourser. 

« Je suis allé retirer de l’argent parce qu’un ami m’avait demandé si je pouvais l’aider pour son mariage […] Je ne savais pas à ce moment-là que le retrait d’argent n’était pas enregistré, car je ne consulte pas souvent mon compte », a indiqué le Gantois à la barre.

Quand il a constaté après plusieurs jours que l’argent n’était pas débité, cet homme a vu une opportunité. Plutôt que de prévenir la banque, il a décidé d’augmenter ses plafonds et de multiplier les retraits avec sa propre carte et celle de sa compagne.

Remboursement intégral

Le jeune homme a alors donné 30.000 euros au futur marié et gardé le reste pour voyager à l’étranger, pensant sans doute qu’il n’aurait jamais à rembourser. Or la banque ne l’entendait pas de cette oreille.

Cependant, la BNP Paribas Fortis, une fois le stratagème découvert, a porté plainte et réclamé le remboursement intégral des 90 000 euros. L'accusé risque désormais une peine de prison de dix-huit mois.

L'avocat de l'accusé a plaidé que son client n'avait pas eu l'intention de commettre un vol délibéré et avait agi pour aider un ami. Il a souligné que l'augmentation des plafonds était destinée à financer un événement coûteux. La décision finale sera rendue le 11 mars prochain.

Avec Agences

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