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Quelques semaines après que la Joconde a été aspergée de soupe par deux militantes écologistes, une action similaire a eu lieu samedi 10 février 2024 à Lyon (Rhône). Cette fois-ci, c'est un tableau de Monet qui a été pris pour cible, exposé au Musée des Beaux-Arts.
Deux militantes de « Riposte alimentaire » ont aspergé la toile vitrée de soupe en scandant « ce printemps sera le seul qui nous restera si nous ne réagissons pas. Que vont peindre nos futurs artistes ? À quoi rêverons-nous s'il n'y a pas plus de printemps ? ».
Le Musée des Beaux-Arts de Lyon a réagi dans un communiqué, indiquant que « le tableau de Claude Monet, Le printemps, a été l'objet d'un acte de vandalisme ». Par ailleurs, « un constat d'état du tableau sera réalisé et suivi d'une restauration » même si la toile était protégée par une vitre.
« Le musée va déposer plainte pour acte de vandalisme », alors que les deux activistes ont été interpellées. Le collectif « Riposte alimentaire » était déjà à l'origine de l'aspersion du tableau de la Joconde au musée du Louvre fin janvier.
« Alerter sur la crise climatique et sociale à venir »
« Par cette action, Riposte Alimentaire souhaite alerter sur la crise climatique et sociale à venir », a revendiqué le mouvement. Citant l'Observatoire Européen Copernicus, le communiqué de revendication dénonce que « la planète a connu pour la première fois un réchauffement de plus de 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, sur une période de 12 mois ».
— Riposte Alimentaire (@riposte_alim) February 10, 2024
Selon Actu 17, les deux jeunes femmes ont été interpellées sans résistance. De son côté, le maire de la ville, Grégory Doucet, regrettait sur « X » « l'action menée ce jour au Musée des Beaux-Arts de Lyon contre une toile de Monet ». Il a assuré de son soutien les équipes du musée, mais aussi rappelé que « face à l'urgence climatique, l'angoisse est légitime. Nous y répondons par une action résolue ».
Avec Agences
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