Dans un geste empreint de tendresse, le chanteur de 50 ans a honoré sa mère en partageant des photos de jeunesse de la chanteuse, accompagnées d'un message empli d'amour et de souvenirs. Dans sa story Instagram, Thomas Dutronc écrit : « Comment ne pas l’aimer, comment ne pas penser à elle aujourd’hui… même si elle n’a pas envie d’être mise à l’honneur, même si elle n’a pas envie de fêter cet anniversaire symbolique… même si elle souhaiterait être ailleurs… »
Françoise Hardy lutte contre un cancer du larynx depuis 2015, et en décembre dernier, elle avait partagé son désir de « partir dans l'autre dimension le plus tôt et le plus vite possible, et le moins douloureusement possible », dans une interview accordée à Paris Match.
Françoise Hardy révèle sur Le Parisien que son état de santé ne lui permet plus de faire la fête avec ses amis. Mais, combative, elle livre un combat héroïque contre les tumeurs cancéreuses. « Depuis que les radiothérapies m’ont brûlé les glandes salivaires, empêchée de respirer normalement, déréglé le système digestif, etc. Je ne peux plus fêter quoi que ce soit avec qui que ce soit. »
Thomas Dutronc souhaite à sa mère une journée douce et évoque les débuts artistiques de Françoise Hardy. Il remercie Mireille et Jacques Wolfsohn, qui ont détecté le potentiel de la timide jeune fille de 17 ans. Dans ses partages, Thomas Dutronc inclut des extraits audio revenant sur les débuts de la carrière de l’interprète de « Tous les garçons et les filles ».
Les extraits audio comprennent les souvenirs de Mireille, fondatrice du Petit conservatoire, lors de sa première rencontre avec Françoise Hardy. « Quand Françoise Hardy est venue auditionner, j’ai tout de suite demandé qui avait allumé l’électricité, quelles étaient ces ampoules qu’on avait allumées en plus. Il s’est passé quelque chose. Je ne savais pas si elle serait mannequin, danseuse, mais qu’elle soit chef de file de sa génération, ça oui. Ça c’était tout de suite. »
On entend également François Hardy parler de son premier contrat signé en 1961 avec la maison Vogue. « Ça a été très très rapide. Ça a vraiment été le premier bonheur de ma vie professionnelle. Je me revois encore sortant du 54, rue d’Hauteville, où étaient les bureaux de la maison Vogue, étant dans la rue comme sur un nuage et envie d’embrasser tous les passants », raconte Françoise Hardy alors que plusieurs photos défilent, la montrant dans sa chambre avec une guitare à la main.Thomas Dutronc commente également la relation spéciale entre sa mère, sa guitare, ses textes et sa mélancolie avant qu'elle ne soit emportée par le tourbillon de la célébrité, devenant l'icône internationale et l'artiste intergénérationnelle que nous connaissons tous.
Il souligne l'écriture et la musique comme exutoire pour extérioriser les émotions et la douce mélancolie qui ont accompagné Françoise Hardy au fil des ans. « Les choses de sa vie, beaucoup d’amour, de patience, de souffrance… et de bonheur aussi ! », conclut Thomas Dutronc en ce jour anniversaire.
Avec Agences
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