La justice interdit le déplacement des orques du Marineland d’Antibes vers l’étranger

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Les orques demeurent actuellement à Antibes. Les trois orques du parc Marineland, situé à Antibes, sont contraintes de rester dans leurs bassins pendant quatre mois supplémentaires, le temps d'une expertise indépendante.

Deux jours après avoir obtenu une assignation en justice à l'encontre de Marineland, l'association de protection des animaux One Voice se réjouit, ce lundi 17 janvier, de la décision du tribunal judiciaire de Grasse interdisant le déplacement des cétacés avant la conclusion de l'expertise indépendante.

Inouk, Wikie et Keijo resteront à Antibes, du moins pour le moment. Le tribunal a précisé qu'une amende de 15 000 euros par jour et par orque serait infligée au parc d'Antibes en cas de non-respect de cette décision, et ce, pendant une durée de quatre mois, selon France Bleu Azur.

"One Voice se réjouit que le tribunal ait reconnu la nécessité de maintenir les orques au sein du parc pendant la durée de l'expertise", indique l'association dans un communiqué.

L'expertise en cours vise à inspecter l'état des installations du parc ainsi que la qualité de l'eau dans les bassins, suite au décès mystérieux d'une jeune orque en octobre. "Nous sommes soulagés que les experts puissent mener une expertise approfondie, contrairement à celle des experts du ministère qui n'ont duré que deux heures. Il s'agit d'une approche totalement différente. Ils vont exiger de nombreux documents de la part de Marineland", précise Muriel Arnal, la présidente de One Voice.

La crainte principale de l'association est que le Marineland puisse éventuellement vendre les trois orques à un pays moins regardant sur la protection des animaux, tel que le Japon. Muriel Arnal estime que si elles partent au Japon, elles seront exploitées jusqu'à leur dernier souffle. Le Marineland n'a ni confirmé ni infirmé cette information.

Cependant, le 5 janvier dernier, une grue est entrée dans le parc et les orques ont été soumises à un exercice d'évacuation dans un bassin presque vidé. Une opération confirmée par le Marineland, qui se prépare à l'entrée en vigueur de la loi interdisant les spectacles en delphinariums et la reproduction des cétacés en captivité à partir de 2026.

Le parc animalier a assuré que les orques ne seront en aucun cas vendues, soulignant sa responsabilité d'explorer toutes les options possibles pour garantir les meilleures conditions d'hébergement et de bien-être pour ces animaux. De son côté, One Voice plaide en faveur de la libération des trois orques dans un sanctuaire marin. Elle souligne que le sanctuaire marin du Canada attend seulement la confirmation de la venue de Wikie, Inouk et Keijo pour se tenir prêt à les accueillir, tout en affirmant sa volonté de continuer à faire pression au cours des quatre prochains mois.

Avec Agences

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